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Les histoires d'Ethane

Chapitre 1 : L'alerte

2 Septembre 2017 , Rédigé par Wolf

On m'a souvent parlé de cet endroit. Un endroit aussi sécurisée que la zone 51. Mais je n'ai jamais pu avoir plus de renseignements que j'en ai déjà. C'est mon père, Jack qui est agent du FBI, qui me les a donné. Je ne devrais pas l’écrire dans mon journal. Une personne mal attentionnée pourrait tomber dessus. Énormément de gens voudrait avoir la liste complète des agents du FBI.

Une pièce est dédié à son travail, "son bureau". Moi j’appellerais plutôt ça, une chambre sans lit, avec pleins d'ordinateurs et un placard rempli d'armes. Cette pièce m'est interdite, mais bon ce n'est pas pour cela que je ne vais pas y aller.

La rentrée s'est passée il y a quelques jours, nous sommes maintenant le week-end, je vais pouvoir me concentrer sur les alertes de cambriolages dans le quartier.

Je récapitule tous les indices que j'ai déjà récolté sur le barrage, le temps de m'endormir comme chaque soir. A croire que mon cerveau va trouver d'autres indices, comme ça.

 

Ma montre vibre, elle me réveille immédiatement. Si le vibreur de ma montre s'est enclenché ça veut dire qu'il y a eu une autre alerte. Je m'extrais de mes draps et, sur la pointe des pieds, je me dirige vers son bureau. J'ai fait un système d'alarme au cas où, une des maisons voisines se faisait cambriolé. Je les relié à ma montre, déclenchant une vibration à chaque alerte.

Je désactive l'alarme sur la porte qui va me permettre de ne pas être repéré par mon père. Ce n'est même pas une montre vibrante qu'il possède. C'est une alarme qui va hurlé tellement fort dans toute la maison, qu'elle va réveiller chaque personne, se trouvant au moins un kilomètre.

Mon père n'est pas au courant que je connais le code de déverrouillage de l'alarme, je vous le rappelle, je n'ai sous aucun prétexte à entrer dans cette pièce. Moi, j'en ai un de prétexte : surveiller le voisinage. Je l'ai trouvé il y a un ans environ, J'avais acheté, une sorte de plastique, ressemblant à du cellophane, qui au touché ne se ressens pas. Je n’avais plus qu'a mettre le papier sur la tablette, à côté de la porte et le tour était joué. Mon père tapait les chiffres sur la tablette et il suffisait que je récupère le papier avec délicatesse. Les marques qu'il avait laissé avec ses doigts, désignait des chiffres ; 2, 1, 0, 1, 1, 0, 2, 0. Il ne me restait plus qu'a trouver qu'elle date constituait ses chiffres.

Et je dois vous l'avouer mon père n'est pas tellement fort en ce qui concerne les mots de passe. Il avait tout simplement pris ma date de naissance.

 

Lorsque je franchis la porte, j'aperçois l'ordinateur dédié à la police de la ville, clignoter, m'incitant à me diriger vers lui. Sur l'écran s'affiche un message d'alerte : Un nouveau cambriolage a été effectué hier soir dans la maison des Framo. Le cambrioleur n'a pas été attrapé, il s'est enfuit après avoir volé un médaillon.

La pièce possède six ordinateurs ; un pour la police de la ville, trois pour ceux du FBI, un de la gendarmerie, et un ordinateur espionnant la CIA.

En sortant du bureau, une photo accrochée avec une punaise au tableau en liège, me fait m'attarder dans la pièce interdite. La photo montre un énorme mur au milieu de la mer. Mais pas le temps de mieux regarder, j'entends le parquet grincé sous les pas de mon père dans le salon. Je n'ai pas le temps de sortir, il va me voir. Comme seule issue, il y a le placard à armes ou derrière les rideaux. Mon choix se porte sur le placard à armes. Je pense que vous comprenez pour quoi. J'entends mon père tapait les chiffres sur la tablette, puis je le vois entrer dans la pièce à travers les petits trous que m'offre comme seule vision la porte du placard. Merci les rats d'avoir un jour envahit le placard.

Le téléphone sur la table à côté de l'ordinateur de la CIA sonne, il décroche. Ça doit être assez important vu le sérieux qui a envahit son visage lorsque la voix dans le combiné a retentit. L'énorme écran face au placard, donc à moi, s'allume, une photo apparaît, c'est celle qui est accroché au tableau. Puis en suit une vidéo sur le même sujet. La vidéo est prise d'un drone, elle montre des personnes d'un côté du mur, sur des bateaux bizarres qui frappe et essaye d'escalader le mur. On aperçoit d'autres drones en train d'abattre les personnes sur les bateaux. J'ai envie de sortir de ma cachette et poser plus de milles et unes questions mais je ne peux, pas je ne suis pas censé voir ça.

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